Il coexiste 8 méthodes de valorisation d’une absence (maladie, sans solde, congés payés,…), issues d’un empilement historique de conventions collectives, de règles d’usages, …
- en heures Réelles
- en heures Moyennes
- en jours ouvrés Réels
- en jours ouvrés Moyens
- en jours ouvrables Réels
- en jours ouvrables Moyens
- en jours calendaires Réels
- en jours calendaires Moyens
Ce qui est déjà complètement débile.
En fonction du nombre de jours du mois, des jours fériés, du nombre de samedis, ces 8 règles donnent 8 résultats différents (sinon ça ne serait pas drôle).
Là où on franchit un cap dans l’absurdité, c’est qu’il faut calculer les 8 résultats et appliquer le plus favorable au salarié; ainsi pour une absence déduite du salaire on prendra le plus petit des 8 résultats, pour une indemnité compensatrice on prendra le plus grand.
Au delà de l’effroyable complexité induite dans les logiciels de paies, il en ressort, par exemple, qu’un salarié a toujours intérêt (financièrement) à poser ses congés en sans solde et à se faire indemniser pour ses congés payés acquis.