La règle dite du « winner take all » , quoique d’une part reprise -avec succès- par mes amis informaticiens et d’autre part exprimant une certaine réalité neurobiologique, ne me semble pas démocratique; imaginons ainsi -à l’extrême- un pays composé de 101 états (pour simplifier les calculs, mais valable aussi pour 52 états) où dans 51 états, le candidat T arrive en tête avec 50,0001% des voix et dans les 50 autres, le candidat B arrive en tête avec 100% des voix. Dès lors le candidat T serait élu avec 25,2% des voix contre 74,7% pour le candidat B.
Pourrait-on faire confiance à ce pays pour imposer -world wide- sa vision de la démocratie ?