Les morales semblent vouloir nous indiquer ce qui est bien ou mal. Au delà du fait qu’elles soient mises en place pour servir les intérêts des dirigeants d’un groupe (religieux, économique,…) et asservir ses membres, elles restent très impermanentes : variables dans le temps, dans l’espace, et ne peuvent prétendre à un caractère universel.
Par exemple, qu’en est-il de prêter de l’argent sans intérêts, défendu -entre autres- par Aristote, Proudhon, le coran, bien moins clair dans la torah ou le marxisme et carrément de plein droit pour les protestants et les capitalistes ?
Plus grave, même si on élimine les composantes temporelles et spatiales, en ne se référant qu’à un seul individu à un instant donné (moi, aujourd’hui), difficile d’avoir une position binaire sur de nombreux sujets;
Dans l’absolu (cf. postulat 1), les choses ne peuvent pas être bien ou mal, belles ou laides, c’est les jugements que nous portons dessus qui nous les font apparaitre comme telles.
Au final, le bien ou le mal, c’est bonnet blanc ou blanc bonnet !
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