Du besoin, du désir, du plaisir.

Assez rapidement, car je pense qu’il y a consensus, nous sommes soumis à des besoins, des plus physiologiques aux plus spirituels, besoins qui génèrent des désirs, et si assouvis, des plaisirs éphémères. Malheureusement, la cervelle est telle que se procurer des plaisirs renforce les besoins; belle boucle infernale dont on peut se demander l’intérêt d’un point de vue évolution et sélection naturelle…

Bref, cette insatisfaction, cette frustration croissante, ne me semble pas être une fin en soi, ni convoitable ni désirable.

Alors, Friedrich aurait dit, poétiquement, que tout ça c’est bien de la morale de pauvre (de faible), qui se console comme il peut, se soulage de ses frustrations au travers d’une posture vertueuse, et, en vérité, c’est tout à fait acceptable.

Cependant, et c’est mon vécu, il y a quelque temps, suite à un revers amoureux concomitant à une fortune (dans les 2 sens du terme) matérielle, j’ai plongé dans la surabondance, dans le luxe, dans l’excès; de plus en plus frustré (je ne peux même pas me payer une Chiron), de plus en plus envieux (je veux le même hélicoptère (en mieux)), abhorré par les autres, dépressif, polytoxico, je n’ai repris conscience qu’au bord du gouffre.

Ainsi, de mon expérience, la recherche de plaisirs immédiats et déjà oubliés, recherche permise -en l’occurrence- par l’argent, est une grosse connerie.

A poursuivre dans « c’est quoi le bonheur » ?

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